3) Le plus terrible des vents à Argy (1711)
En 1711, une tempête frappe la commune d’Argy et cause des dégâts importants. Alors on pense à la fable de Monsieur de La Fontaine (1621-1695), presque contemporain de cet événement…
Le chêne et le roseau
[…] Du bout de l’horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
L’Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts.
« Le dixième décembre dernier, il fit un vent si impétueux
depuis les cinq heures du matin jusques à trois heures d'après
midy qu'il ne s'en est veu [vu] jamais de pareil. Il découvrit les
églises, emporta des clochés, découvrit le chasteau d'icy et
et emporta les trois pierres qui font le chapiteau du haud [haut]
de la fenestre de la tour qui est sur le bourg, et causa de
grands dommages dans cette province ».
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Source : registre paroissial d'Argy
Cote : AC 007/08, vue 122